Participez à un voyage Éco-Poétique en Grèce cet été (places limitées) !

 

 

En quelques mots : 14 jours , 20 participants , 1 moyen métrage créé et tourné « Looking for the Big Blue », 1 chantier participatif, des excursions sur les plus beaux sites de l’île (Amorgos), vie en communauté dans la nature au camping de Katapola avec nourriture organique et vitalisée,  nage delfinienne tous les matins (apnée et respiration). 

 

 

Dialogue réel pour un publi reportage imaginaire

 

Michaël : Bonjour Prends Ta dose,

PTD : Bonjour Michaël

M : Merci de m’inviter. 

PTD : On ne t’a pas invité !

M : Ah oui c’est vrai. Merci d’exister. 

PTD : Ah oui c’est vrai ! 

M : je voulais vous parler d’un truc… 

PTD : vas-y, maintenant que tu es là. 

M : vous connaissez les voyages éco-(po)éthiques ?

PTD : bien sûr. Qui ne connaît pas ?

M : vraiment ?

PTD : non. 

M : laissez moi vous en dire quelques mots. 

PTD : nous sommes toutes ouïes. 

M : les voyages éco-(po)éthiques comme leur nom l’indiquent, ont pour vocation de faire voyager des gens…

PTD : quels types de gens ? 

M : tous types, mais particulièrement des adultes, dans une situation de transition, professionelle ou personnelle, et de leur faire explorer leurs capacités d’expression poétique et créative, à travers le théâtre, la musique, la danse, le cinéma, selon les voyages, et de cultiver leur sensibilité écologique.

PTD : comment ?

M : notamment en leur faisant vivre une expérience communautaire dans la nature. 

PTD : comme les scouts ?

M : oui, j’ai jamais fait les scouts mais ça pourrait avoir quelques ressemblances. En tous les cas, on leur fait découvrir une alimentation organique, saine et vitalisante. 

PTD : ah ça y avait pas trop chez les scouts, on mangeait des snickers. 

M : en prenant part à des chantiers d’éco-construction.

PTD : construction de cabanes….

M : rénovation de murs en pierre sèches, construction d’une plateforme en bois, construction d’habitats légers en terre…

PTD : tout ça ! 

M :  et  des excursions et des randonnées dans des sites exceptionnels. Parce que les voyages ont lieu en Grèce et principalement sur l’île d’Amorgos (dans les Cyclades) et dans le Péloponèse, où la nature est à couper le souffle.

PTD : j’ai envie de m’inscrire…

M : justement, la bonne nouvelle, c’est que l’association avec laquelle nous développons ces projets, qui s’appelle Artichaut (www.compagnieartichaut.com) a obtenu une accréditation du programme Erasmus + de l’Union Européenne, ce qui signifie que pendant les 4 années à venir, nous allons embarquer près de 200 personnes pour ces voyages. A raison de 40 par an sur deux voyages de 15 jours. Et que ces voyages sont grandement pris en charge financièrement grâce au soutien de l’Union Européenne.

PTD : donc c’est gratuit ? 

M : presque. Nous demandons une participation financière symbolique de 100€ à 300€ mais pour le reste, le transport, l’hébergement, la nourriture et toutes les activités sont prises en charge.

PTD : et les participants sont satisfaits, j’imagine ? 

M : justement, je voudrais te laisser avec le témoignage de Cécile, qui a participé à notre dernière édition qui s’est intitulé Chaux Must Go on, au cours de laquelle nous avons réalisé un chantier d’éco-construction dans un centre éco-artistique à Katapola (sur l’île d’Amorgos) et tourné un film, en l’occurence la suite hypothétique du Grand Bleu. 

PTD : le film de Luc Besson ? 

M : oui, qui avait été tourné, sur cette même île d’Amorgos, d’où le clin d’œil, les amoureux des dauphins apprécieront. 

PTD : les dauphins tu ne l’avais pas évoqué… 

M : oui les dauphins merci de me le rappeler. La dimension delfinienne est également partie intégrante du programme. Je suis instructeur d’apnée et nous sommes au bord de la mer. Par conséquent, une de nos activités quotidiennes pendant le voyage est la pratique de ce que nous avons appelé la nage delfinienne, qui mixe, exercices de respiration, nages en groupe et apnée en profondeur. Une activité très bienfaitrice pour le corps et l’esprit et qui active le dauphin qui est en nous.

PTD : comme les frosties ? 

M : oui en dauphin. L’idée est de faire émerger les qualités du dauphin chez l’humain, à savoir, la liberté, la joie de vivre et la créativité.

PTD : ils sont comme ça les dauphins ? 

M : et oui !!! Cher PTD, je vous remercie infiniment de votre attention. La brièveté est l âme de l esprit comme dirait Polonius. Je vous laisse avec le témoignage de Cécile, à qui nous avons posé 4 questions.

PTD : et le film ? 

M : ils s’intitulent Looking for the Big Blue et il sera bientôt visible.

PTD : parfait. J’ai hâte. 

M : vous pouvez regarder sur le site internet Artichaut et sur l’instagram Flying Dolphin Experience pour vous tenir informé. 

PTD : quel professionnalisme ! 

M : n’est ce pas ?

PTD : sans transition, Cécile…

 

prochains départs : 

• 19 sept – 2 oct 2024, voyage Once Upon a Pod à Amorgos, théâtre corporel et danse, chorégraphie subaquatique et sur terre, éco-construction (rénovation d’une source)

• 19 oct – 2 nov 2024, voyage Get Down on It, Funk music, nage delfinienne et éco-construction. Nous allons créer un groupe de funk delfinien inspiré par Kool and the Gang, ouvert aux musiciens débutants et confirmés.

 

Témoignage de Cécile, participante du voyage Chaux Must Go On

 

 

Peux-tu raconter un moment où tu as senti s’exprimer ton potentiel poétique pendant le voyage ?

Il y en a plusieurs. D’abord la reconnexion avec le dessin, que j’avais totalement enfoui depuis 20 ans. Je faisais beaucoup de dessin petite. Les années ont passé. Je voulais faire les beaux-arts, je voulais faire histoire de l’art, avoir une connexion avec l’art,  j’ai été orienté différemment, j’ai suivi les conseils comme quoi pas de débouché, il fallait faire autrement. J’aimais pas spécialement ce que je faisais au niveau du dessin, je pensais surtout bien reproduire des dessins mais pas forcément créer seule. Ce voyage m’a fait comprendre qu’il fallait d’abord lâcher prise, l’intuition, laisser aller le crayon, j’ai fait beaucoup de dessin libre à Amorgos, ça a commencé au milieu du séjour après un atelier thérapeutique [proposé par un des intervenants] sur la libération du nerf vague. C’était cette reconnexion avec mon potentiel créatif. 

Un autre moment, c’était écouter les poèmes des autres, au cours de cette soirée poétique qui était magnifique [Cécile fait référence à un atelier d’écriture de groupe réalisé durant le voyage].

 

 

Peux-tu raconter un moment où tu as senti une forte connexion avec la nature ?

Le moment le plus marquant est un matin, où nous sommes partis nager, pour un cours d’apnée en groupe et j’ai vu tous ces corps autour de moi en groupe, et ces personnes qui descendaient et qui nageaient, qui dansaient sous l’eau. Et il y a eu ce moment magique poétique et beau, où en voyant tous ces corps, je me disais, « c’est beau ». Et j’ai eu une reconnexion avec le milieu foetal et une sorte de compréhension…du monde. Avant ce voyage, je séparais la mer, la terre, les animaux dans la mer, les animaux sur terre, j’avais très peur des poissons, j’avais peur des poules. Et ce moment-là m’ a reconnecté avec le fait que tout était lié, que le milieu marin était une continuité du milieu terrestre. C’est un peu flou peut-être mais c’était une sorte de compréhension totale du monde et du lien entre les êtres. Et d’ailleurs depuis je n’ai plus peur des poissons… ni des poules (sourires). Donc ça a été un déclic et une libération d’une peur.

Il y a une autre reconnexion que j’ai eu avec la nature, c’est un matin où j’ai été marcher seule dans la montagne, pour voir le lever du soleil en haut de la montagne. J’ai été touchée par la beauté de ce lever de soleil au-dessus de ce village ancien. Ce moment était empreint d’une magie. La poésie m’ a rattrapée. C’était ma voix en moi… Des phrases qui m’ont été soufflées, qui sont apparues…en moi, qui m’étaient destinées, qui étaient destinées à d’autres personnes du groupe. Il y a eu une sorte de vrai moment poétique divin [sourire], je dirai où je me suis sentie connectée. Voilà.

 

 

Qu’est ce qui a changé dans ma vie ou en moi, après ou quels changements je vois se profiler ?

Il y a eu beaucoup de choses depuis ce voyage à Amorgos. J’ai compris des choses, j’ai débloqué des traumas, j’ai libéré des peurs. Il y a eu beaucoup de compréhension, une sorte de puzzle de ma vie qui s’est mis en place. J’ai compris beaucoup de choses, beaucoup de choix que j’avais faits. Depuis, concrètement, je dessine à peu près tous les jours, du dessin libre, je commence à reprendre des cours de dessin avec une amie graphiste. 

Il y a le fait que j’ai compris avec le voyage, qu’un travail physique avec les chantiers notamment |Cécile évoque les chantiers d’éco-construction qui ont eu lieu pendant le voyage] me permettaient de me recentrer. J’ai beaucoup d’idées, je pars dans tous les sens, j’ai énormément de mal à prioriser, je suis curieuse, j’aime découvrir pleins de choses en même temps, j’ai 5 livres en même temps, il y a beaucoup de choses. Le fait de travailler physiquement m’a permis de me recentrer, d’être focus et par conséquent d’avoir les vraies pensées profondes, d’être plus focalisée sur une chose, moins dans les idées multiples. Ou en tous cas, de toujours en avoir, d’être plus créative, mais d’avoir une création, je dirais, constructive et pas éparpillée.

Au niveau professionnel, il y a l’envie d’allier un travail professionnel physique, donc j’ai découvert le métier de cordiste, je fais une immersion la semaine prochaine en tant que cordiste. Travaux en hauteur dans le BTP, donc on verra si ça me plaît mais je me suis fait confiance que tout était possible et que même un travail comme ça je pouvais y accéder. Tu m’aurais dit ça il y a quelques mois, années, je t’aurais dit, « mais n’importe quoi, moi faire un travail physique. Mais je n’ai pas du tout l’esprit pratique, c’est pas possible. »

Là je ne sais pas, peut -être que ça ne me plaira pas, mais en tout cas je me laisse ouverte cette possibilité là. Ce qui est sûr c ‘est que chaque jour j ‘essaye de, enfin dès que je peux marcher, faire du sport, faire quelque chose qui me permet de physiquement me recentrer.

Donc déjà il y a ça, un grand pan, c ‘est vrai que j ‘ai eu une période où je faisais pas mal de sport pour aller bien dans ma tête mais ça n’avait pas le même sens pour moi. Maintenant, je vois le fait que ça a un bienfait aussi sur le domaine professionnel

Je suis en chemin aussi pour créer mon entreprise en tant que micro entreprise, en tant que chargé de projet événementiel, assistante logistique, voilà conseil en communication aussi. Je suis en attente de deux contrats qui sont des gros contrats. Il y en a un qui était déjà en mouvement avant Amorgos mais qui se concrétise un peu plus. Normalement on devrait avoir la réponse ce mois -ci. Et puis on vient aujourd’hui de me proposer aussi autre chose donc on va voir si ça fonctionne mais du coup ce serait vraiment en lien avec des artistes.

Au niveau personnel, il y a aussi eu beaucoup de choses. Déjà le fait de ne plus être autant en attente de l’approbation de ma famille. Ils acceptent beaucoup plus mes choix, sans juger. Également au niveau personnel, il se trouve que j’ai rencontré quelqu’un, il y a tout juste deux mois. Quelqu’un de très positif et de libre. Qui est bienveillant, et je crois que j’avais rarement vécu des relations bienveillantes où chacun se donne la liberté d’être. C’est une relation dans la bienveillance et l’acceptation de l’autre. Donc ça c’est beau…Et au niveau personnel aussi, je m’écarte des personnes, avec qui je pouvais être très proches et qui avaient un côté toxique sur moi, qui étaient jugeantes ou négatives sur mes choix, et je me rends compte que je fais un peu le tri de tout ça. Cet automne je me suis recentré sur moi et mes vrais amis et j’ai fait de belles rencontres de personnes qui avaient une belle énergie. Je ressens beaucoup de bienveillance autour de moi.

Je suis toujours au chômage. J’ai eu des peurs financières qui sont arrivées. Clairement, parce que je suis seule avec mes deux filles en garde alternée. Donc c’est très compliqué en ce moment et je regarde pour revenir vers mon métier de base pour CDD, en CDI…mais les récentes rencontres que j’ai faites, font que peut être la vie me dit que je suis sur le bon chemin… Il y avait d’ailleurs eu cette phrase qui m’était arrivée dans la montagne. ‘Aie confiance. Aime’ et aussi cette phrase, parfois il faut s’avoir abandonner les ruines pour partir vers d’autres horizons, pour re-construire…

 

 

Qu’est ce que tu dirais à une personne qui serait intéressée par un tel voyage ?

J’ai déjà expliqué à des anciens collègues, que si un jour ils étaient en recherche, en transition pro ou perso, c’était intense et fort et qu’il fallait avoir une ouverture d’esprit sur l’improbable, que parfois, ça pouvait paraître un peu perché, mais que ça ne l’était pas tant que ça. De belles choses se créent et cela ne peut que faire du bien et se reconnecter à soi. Et je ne suis pas la seule, car pour en avoir parlé avec d’autres personnes du groupe, cette notion de se libérer de certaines relations, d’être plus affirmée dans le positif pour soi, nous l’avons tous remarqué, dans notre vie. Nous sommes plus ancrés, plus alignés avec nos besoins profonds. Ca c’est une vraie réussite et sans hésiter; je repartirai.

En tous cas, si une personne est intéressée par un tel voyage, c’est que ce voyage est fait pour elle. Donc ne pas hésiter. Nous étions tous là, parce que ce voyage nous a parlé.*

Merci beaucoup Cécile.

Merci PTD

Pour candidater rdv sur https://www.compagnieartichaut.com/voyage-erasmus-1

 

 

Mika, fondateur de la compagnie Artichaut

 

Photographies de Nans Lefevre.